Dans le cadre de la Solution finale de la question juive en Europe ordonnée par l’Allemagne nazie et exécutée avec la complicité des autorités françaises entre 1942 et 1944, les familles désignées comme « juive » ont été recensées, repérées, marquées avant de subir des arrestations. A Soissons, principalement les 19-20 juillet 1942 et 4 janvier 1944, deux vagues d’arrestation sont organisées par le SD allemand en collaboration avec la préfecture régionale. Une vingtaine de personnes (dont 3 enfants de moins de 13 ans) sur la centaine d’individus que constituait la population soissonnaise de confession juive, ont été déportées. Seulement un couple reviendra miraculeusement de Birkenau et de Monowitz.
Nota bene : Le lecteur averti notera que la vague d’arrestation du 9-10 octobre 1942 n’est pas mentionnée concernant Soissons puisque les Allemands et la gendarmerie française n’ont pu mettre la main sur les personnes juives de nationalités étrangères déportables à ce moment là.
Stéphane, vous ne vous arrêterez donc jamais de chercher, MERCI.
Bonjour Christiane. Ce que j’expose dans cet article n’est qu’un condensé cartographique de mes recherches lors de la rédaction de mon livre entre 2012 et 2014. Mais vous avez aussi raison car je continue à faire des recherches sur une personne, dont la famille était proche de celle de vos grands-parents maternels. Il s’agit de Jacques Jacob Ehrenkranz dont le destin évoqué dans mon livre mérite plus d’investigation, un destin entre combattant juif et agent secret des services Alliés. Je le fais également pour sa fille Lisette, 80 ans aujourd’hui, qui vit en Israël. Mes sincères amitiés à vous et votre époux.